Agenda danse octobre 2019

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< Le Carreau du Temple >

# The Gyre par la cie Tumbleweed le 1er octobre.

Nous avions découvert cette pièce de la compagnie Tumbleweed au dernier festival Signe de Printemps au Regard du Cygne. Et ce fut pour nous une des plus belles surprises. On salue donc cette programmation au Carreau du Temple en Partenariat avec L’Etoile du Nord dans le cadre de son festival Avis de Turbulences.
Se déplaçant autour d’un centre commun, le duo mixte développe, à partir d’une marche simple, circulaire et synchronisée, une chorégraphie de plus en plus sophistiquée ou chaque mouvement est le développement logique de celui qui l’a précédé : répétition et différence, flux et mouvement perpétuel desquels se dégage une véritable sensualité du geste, le tout soutenu par une création musicale hypnotique. Réservation par ici >
Ce même soir on pourra également découvrir le trio Dirty Dancers d’Anna Chirescu et Grégoire Schaller.

cie Tumblewed

< L’Etoile du Nord >

# Avis de Turbulence jusqu’au 22 octobre.

Après The Gyre au Carreau du Temple, le très recommandable festival Avis de Turbulence se poursuit à L’Etoile du Nord avec sa belle programmation à découvrir par ici >. A noter, dans le cadre de la Nuit Blanche du samedi 5 octobre une performance in situ de la compagnie MPDA-Alexandre Lacroix pour une initiation à l’écoute de la ville avec préparation corporelle et balade sonore à l’aveugle sur le site de Chapelle Charbon dans le 18ème arrondissement.

Etoile du Nord

< Nuit Blanche >

# Partout dans Paris et au-delà… le 5 octobre.
Cette nouvelle édition de la Nuit Blanche est placée sous le signe du mouvement. Il y aura donc de la course, de la marche, des déambulations, et bien sûr de la danse pour nous accompagner aussi dans des paysages virtuels et sonores, à l’invitation de Louise Soulié et la Cie Digitopie, pour un voyage dans des terres oniriques (info par ici >). Ou bien à l’inverse avec les chorégraphes N+N Corsino où ce seront des danseurs numériques qui cette fois viendront se superposer à des lieux parisiens par l’intermédiaire d’une application “Self Patterns” téléchargeable sur mobile (plus d’info par ici>).

< Centre Pompidou >

# Emmanuel Huynh + Dj Automat le 17 octobre.

En partenariat avec la Fiac et son programme dédié Parades for Fiac, la chorégraphe Emmanuelle Huynh et Dj Automat proposent une déambulation chorégraphique dans la collection du Musée avec le challenge de faire révéler aux oeuvres, par des gestes et des sons, ce qu’elles “retiennent en silence”. Gratuit avec le billet d’entrée au Musée.

< Musée de l’Orangerie >

# Don’t be frightened of turning the page de Alessandro Sciarroni le 20 octobre.
Dans le cadre du programme Parades for Fiac, Le Musée de l’Orangerie accueille dans la salle des Nymphéas le chorégraphe et performeur italien qui pour l’occasion reprend une pièce de 2017 conçue comme une longue boucle sur lui-même de 35 minutes. Infos et réservation >

< La Maison des Métallos >

# Contrebande de Martine Pisani les 18 et 19 octobre.
Situé aux limites du XIème et XXème arrondissement de Paris, à proximité de Belleville, cet ancien siège de la CGT, devenu établissement culturel de la ville de Paris a opéré sa transformation en Maison d’art et de culture avec une programmation pluridisciplinaire. Chaque mois une équipe artistique prend possession du lieu pour proposer au public un voyage à chaque fois différent. En ce mois d’octobre c’est la chorégraphe Martine Pisani qui s’y colle avec entre-autre la présentation de sa pièce Contrebande. Dans la filiation de Yvonne Rainer dont elle a suivi l’enseignement, la chorégraphe a délaissé depuis longtemps une danse virtuose et technicienne pour une gestuelle du presque rien déjouant ainsi les artifices du spectaculaire. En amont, la chorégraphe viendra présenter le 1er octobre son projet d’occupation du lieu pour tout ce mois d’octobre : outre la pièce Contrebande, on pourra y voir Sans, un spectacle sans histoire, sans décor, sans lumière mais avec tout de même 3 danseurs ; du cinéma, de la performance, etc. Plus d’info sur le site de la Maison des Metallos.

< Musée d’Orsay >

# Exposition Degas à l’Opéra au Musée d’Orsay jusqu’au 19 janvier 2020.

Connu comme le “peintre des danseuses”, on en a oublié que Degas était un peu plus que cela et que son attachement à l’Opéra excédait son seul intérêt pour la danse et le mouvement. C’est ce que vise à montrer l’exposition qui s’est ouverte au Musée d’Orsay : l’Opéra, sous toute ses formes, comme source d’inspiration permanente de l’artiste pendant plus de 30 ans. Plus d’info >.

< Théâtre national de la Danse de Chaillot >

# Tout doit disparaître de Philippe Découflé jusqu’au 6 octobre.
Philippe Découflé, formé à la danse contemporaine mais également aux disciplines du cirque, influencé par Alwin Nikolais, et dont on connaît l’inventivité visuelle et un certain goût pour la loufoquerie propose dans tous les espaces du théâtre de Chaillot une déambulation libre pour y découvrir des extraits de 35 ans de créations de Tranche de Cake (1984) à Wiebo (2016). Un système de pass permet de choisir son programme et de découvrir l’ensemble des propositions à son rythme sur 3 ou 4 heures. Une belle idée pour découvrir également les espaces inhabituels du théâtre. Info par ici >.

< Le Regard du Cygne >

# Signes d’Automne du 30 octobre au 22 novembre.
Le Regard du Cygne nous revient cet automne avec son festival cousu main. Rappelons une nouvelle fois que ce lieu dédié à la danse, et associé à l’Atelier de Paris, Micadanses et l’Etoile du Nord au sein du réseau Paris-Danse, soutient la jeune création avec des résidences offertes aux artistes et la programmation de son festival danse à l’automne et au printemps. On ne s’étonnera donc pas de retrouver cet automne de jeunes chorégraphes en devenir vus au printemps dernier comme la Cie Caminante, Eva Assayas et Lotus Eddé-Khouri et Christophe Macé. Ajoutons à cela le charme de cette salle conviviale, les petits prix pratiqués, une journée “Family day” avec atelier parents/enfants et un spectacle pour les petits. Le festival débutera le 30 avec la création d’un solo, Fenomeno, de la chorégraphe et interprète italienne Laura Simi. Danseuse mal entendante, cette pièce s’interroge sur la manière dont “les sons et les bruits sont devenus à la fois des obstacles à franchir et un élément central de sa danse”. Toute la programmation est à retrouver par ici >.

festival de danse

Dans le cadre du Festival d’Automne.

< Centre Pompidou >

# Isadora Duncan de Jérôme Bel du 3 au 5 octobre.

Jérôme Bel s’est déjà prêté au jeu du portrait de danseurs avec les pièces Véronique Doisneau, Cedric Andrieux et d’autres encore. Ici c’est à partir des écrits autobiographiques de la danseuse Isadora Duncan qu’il ravive le portrait de cette grande inspiratrice de la danse libre, avec comme interprète Elisabeth Schwartz danseuse et spécialiste du répertoire de Duncan. Réservation sur le site du Centre Pompidou.

# White Dog de Latifa Laâbissi du 9 au 12 octobre.

“A rebours de tout essentialisme, Latifa Laâbissi voit dans sa danse l’expression corporelle d’une mémoire stratifiée qui dépasse le simple cadre de l’individuel”. Danse ouverte à la diversité, à la métamorphose et aux stratifications de la mémoire et des inconscients. Réservation sur le site du Centre Pompidou ou celui du festival.

# Please Please Please de La Ribot, Mathilde Monnier et Tiago Rodrigues du 17 au 20 octobre.

On l’a déjà dit précédemment, la chorégraphe et performeuse La Ribot est l’une des artistes pharesde la programmation du festival d’Automne avec une large rétrospective de son travail et de ses collaborations comme ici avec la chorégraphe et ancienne directrice du CND Mathilde Monnier et le metteur en scène Tiago Rodrigues. Réservation sur le site du Centre Pompidou ou celui du festival.

< CND >

# Laughing Hole + Se Vende II de La Ribot.

Avant Please Please Please on pourra retrouver La Ribot le 5 octobre au CND avec la performance Laughing Hole et jusqu’au 16 novembre avec Se Vende II qui poursuit et complète l’exposition Se Vende I du Centre Pompidou. Info et réservation sur le site du CND et du festival.

# Sorry, do the tour Again de Marco Berrettini du 3 au 5 octobre.

Lorsque la danse disco croise la danse contemporaine. Dérision et critique de la société du spectacle avec la reprise de cette pièce déjà ancienne. Info et réservation par ici >

https://www.youtube.com/watch?time_continue=3&v=ond-twO0amE

< Théâtre de la ville >

# Weekend Merce Cunningham les 5 et 6 octobre.

Après le coup d’envoi donné au CND pour fêter le centenaire de la naissance de Cunningham, le Théâtre de la ville organise un weekend consacré au chorégraphe, disparu il y a peu, sous le signe du cinéma : documentaires, conférences, archives filmées constitueront la trame de ces 2 jours pour mieux appréhender la place de ce médium dans l’élaboration de son langage chorégraphique. Le détail de la programmation est à consulter sur le site du Festival d’Automne par ici >.

< Chaillot, Théâtre national de la danse >

CCN – Ballet de Lorraine, du 12 au 16 octobre.
Ce premier programme présenté par le CCN – Ballet de Lorraine reprend 2 pièces pour comprendre les principes fondateurs de l’art de Merce Cunningham comme l’importance du son, la place donnée au hasard et la prise en compte du contexte.

# The Royal Ballet, Opera Ballet Vlaanderen et le Ballet de l’Opéra national de Paris, du 22 au 26 octobre.
Ces trois grands corps de ballets,  présenteront 3 pièces du chorégraphe dévoilant ainsi différentes facettes esthétiques de sa danse. Réservation >.