En ce début d’année 2022, une programmation foisonnante nous tend les bras. On s’en réjouit. Mais, à l’heure où nous écrivons ces lignes, nous croisons tout de même les doigts car si la grande majorité des salles de spectacles resteront ouvertes, espérons que les équipes artistiques ne soient pas excessivement touchées par ce nouveau variant covid entraînant l’annulation des représentations comme ce fut le cas ces jours-ci pour Giselle… la jolie pièce de François Gremaud vue aux Abbesses.
< Théâtre de Chaillot >
# Records de Mathilde Monnier du 6 au 15 janvier.
La dernière création de Mathilde Monnier réunit 6 interprètes femmes plus un mur partenaire privilégié de ce sextet. Rencontre avec l’équipe artistique le 11 janvier. Week end “Territoire” avec la chorégraphe et sa compagnie les 8 et 9 janvier pour différents ateliers de pratiques, reprises de solos et duos dans les espaces de Chaillot le samedi 8, diffusions de films le 9.
# 3 Works for 12 d’Alban Richard du 12 au 15 janvier.
Avec 3 pièces pour 12 interprètes, Alban Richard travaille au plus près de trois partitions minimalistes des années 70 qui constituent le programme musical de cette dernière création (Hoketus de Louis Andriessen, Fullness of Wind de Brian Eno, et Pulsers de David Tudor) pour proposer autant de manières différentes de composer chorégraphiquement.
# Nos désirs font désordre de Christophe Béranger et Jonathan Pranlas-Descours du 19 au 22 janvier.
Nos désirs font désordre est une formule empruntée aux mouvements des libérations sexuelles des années 70. Avec cette référence en bandoulière la pièce se veut hybride, sensuelle, politique et engagée.
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< Le Carreau du Temple >
# Transversari de Vincent Thomasset du 6 au 14 janvier.
“À la croisée des codes du théâtre et de la danse, Transversari s’articule autour de la présence d’un homme cloîtré chez lui, à regarder des écrans, incapable de participer au monde qui l’entoure. Peu à peu, il passe de l’autre côté du miroir, incarnant les images qui défilent devant ses yeux.” Le metteur en scène s’inspire de ce phénomène japonais de l’hikikomori pour offrir un solo fascinant à Lorenzo De Angelis.
En partenariat avec le festival d’Automne.
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< Faits d’hiver >
Le festival Faits d’hiver, comme nous l’avons annoncé dans notre précédent article, même s’il investit de nouvelles scènes notamment sur la petite couronne, reste présent sur sa base historique qu’est Micadanses avec plusieurs dates dont celles de son ouverture à partir du 17 janvier.
# Mes “Soudains” de Carole Quettier et Personna de Anne-Sophie Lancelin du 17 au 19 janvier.
Pour sa seconde pièce Mes “soudains”, Carole Quettier puise son inspiration du côté des expérimentations psychotropes de Henri Michaux et des poèmes d’Anne-Maria Albiach et de René Char. Avec Personna, Anne-Sophie Lancelin crée son premier solo autour de huit danses qui dessinent des êtres aux contours et aux attributs singuliers.
A partir du 17 janvier, le festival offre une riche programmation quasi quotidienne à suivre par ici >.
On attend tout particulièrement la pièce de Yuval Pick :
# Vocabulary of Need de Yuval Pick le 25 janvier.
C’est à l’Espace 1789 à St-Ouen qu’on pourra enfin découvrir la pièce de Yuval Pick programmée et annulée l’année dernière à la même époque. Avec Vocabulary of Need, le chorégraphe s’appuie sur la Partita en ré mineur de Bach. Il poursuit encore là son exploration musicale avec cette manière si particulière de construire l’espace à partir des corps de ces interprètes.
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< Le 104 >
# Festival les Singulier.e.s du 18 janvier au 26 février 2022.
Au 104 se tient la 6ème édition des créations plurielles avec le festival Les Singulier.e.s qui mêle théâtre, danse, cirque, photographie, littérature, etc. Du côté de la danse on retrouvera Kaori Ito, Christian Rizzo avec la création d’un nouveau solo pour le danseur de hip hop Nicolas Fayol, Leïla Ka avec Pode Ser et C’est toi qu’on adore.
Pour C’LE CHANTIER, format d’ouverture de répétitions publiques d’artistes en résidence au 104, on pourra découvrir les étapes de travail des prochaines créations du trublion italien Alessandro Sciarroni et de Alexander Vantournhout. C’est gratuit mais il faut réserver pour assister à ces répétitions ouvertes.
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< Théâtre de l’Etoile du Nord >
# Le festival Open Space du 14 au 22 janvier.
Le festival Open Space du Théâtre de l’Etoile du Nord est un espace ouvert à l’expérimentation et à la recherche. Du 14 au 22 janvier de jeunes artistes se produisent à l’occasion de plateaux partagés. On y retrouvera entre autres Leïla Ka pour sa nouvelle création Se faire la belle dont nous avions pu voir une étape de travail en octobre (cf. notre article) et Rebecca Journo qui présente Portrait# une pièce pour quatre interprètes qui s’inspire des œuvres des photographes Cindy Sherman et Francesca Woodman.
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< Musée de l’Orangerie >
# Danse dans les Nymphéas les 24 et 31 janvier.
Le Musée de l’Orangerie poursuit sa programmation Danse dans les Nymphéas avec Somehow Myself Survived The Night d’Alban Richard le lundi 24 janvier, pièce pour 5 interprètes sur la musique d’Arvo Pärt et le lundi 31 janvier Boris Charmatz / Emmanuelle Huynh qui revisitent le duo issu des Trois Boléro de Odile Dubocq avec Etrangler le temps.
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< Centre Wallonie-Bruxelles >
Le Centre Wallonie-Bruxelles propose 2 projets chorégraphiques qui questionnent les modalités d’assignations : La grande remontée le 19 janvier et Garcimore est mort les 25 & 26 janvier.
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< Le BAL >
# Forme(s) de vie de Eric Minh Cuong Castaing jusqu’au 6 février.
A ne pas rater la belle installation vidéos du chorégraphe Eric Minh Cuong Castaing au BAL qui rend compte d’un travail à la croisée de la chorégraphie et du processus de soins avec des personnes en situation de handicap. Nous en parlions déjà ici même dans un précédent article article.
