Agenda danse février 2022

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Micadanses refermera les portes de son festival Faits d’hiver le 16 février avec une soirée Blitz emmenée par la compagnie K622 à ne pas rater. Les amateurs de danse flamenco se réjouiront avec la biennale d’Art flamenco qui se tiendra au Théâtre de la danse de Chaillot. Le théâtre de la Ville se déplacera “hors ses murs” et s’installera au Théâtre du Châtelet pour 2 spectacles grand format. Il reste quelques jours pour voir l’exposition Formes de vie au BAL. Est-ce tout ? Et bien non ! Le programme détaillé est à lire par ici…

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< Bourse du commerce – Pinault Collection >

# Sonates et Interludes, chorégraphie de Lenio Kaklea les 1,2 & 3 février.

Lenio Kaklea, danseuse, chorégraphe et performeuse, s’empare par la danse de la composition pour piano préparé de John Cage Sonates et Interludes et vient nous rappeler combien les collaborations, trop souvent oubliées, du compositeur avec des chorégraphes femmes ont accompagné ses recherches entre les années 1930 et 1940. La chorégraphe sera accompagnée au piano par Orlando Bass.
Infos et réservation par ici >.

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< Micadanses / Faits d’hiver >

# Faits d’hiver jusqu’au 16 février.

En attendant la soirée Blitz du 16 février qui rendra hommage à la chorégraphe Mié Coquempot avec ses 2 pièces AN H to B & Nothing But, le festival continue d’essaimer sa programmation autour de son centre historique. On retrouvera Marinette Dozeville et ses amazones au Carreau du Temple les 2 & 3, Béatrice Massin aux Lilas les 4 & 5, Hervé Robbe à la Cité internationale les 10 & 11, Emmanuel Eggermont à La Briqueterie le 15, et d’autres encore à retrouver par ici >.___________________
< Théâtre de la Ville > 

# Draw from within de Win Vandekeybus du 3 au 6 février.

Ce n’est pas avec sa compagnie Ultima Vez que revient le chorégraphe belge mais c’est au service du non moins célèbre ballet Lambert installé à Londres pour cette création Draw from within. On attend évidemment qu’il insuffle du bruit et de la fureur comme il sait si bien le faire et ce qui en fait un chorégraphe hors norme.

# Monjour de Silvia Gribaudi du 15 au 19 février.

Silvia Gribaudi, danseuse et chorégraphe revient pour cette nouvelle création avec comme à son habitude une bonne dose d’autodérision salutaire : lorsque danse et humour font bon ménage…

Pour retrouver la programmation complète du Théâtre de la ville, c’est par ici >.
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< Centre Paris’Anim Paul Valeyre >

# TRAUMA : mon corps qui bat, cie PAM le 4 février.

TRAUMA : mon corps qui bat par la cie Pour des Arts en Mouvement
TRAUMA : mon corps qui bat @ Kenny Briolotta

TRAUMA : mon corps qui bat @ Kenny BriolottaLa compagnie Pour des Arts en Mouvement présente TRAUMA : mon corps qui bat, une pièce chorégraphique qui entend redonner la parole aux corps des victimes de traumatisme. Son but est de sensibiliser autour du sujet fort du psycho-trauma et du syndrome du stress post-traumatique (TSPT), encore trop méconnu à ce jour au détriment de tous ceux qui en souffrent. Ainsi durant de trop nombreuses années on a passé sous silence le caractère traumatique des agressions sexuelles pouvant conduire à un mal être et des manifestations psychiques et somatiques sur de très longues années.  Lire la suite >___________________
< Espace 1789 / St Ouen >

# Mu de David Drouard le 4 février.

Pour peu qu’on s’intéresse à la danse, difficile d’ignorer ce qu’est le krump apparu dans les ghettos de Los Angeles dans les années 2000. Le photographe David LaChapelle fut le premier à rendre compte de ce phénomène avec son film documentaire Rize sorti en 2005. Depuis, le krump a fait son entrée sur la scène de l’Opéra avec les Indes Galantes de Rameau sous la direction de Clément Cogitore et Bintou Dembélé.

Le chorégraphe David Drouard propose avec Mu, qui signifie eau dans un alphabet découvert dans le Sinaï, une création qui marie le krump et la danse contemporaine dans un désir d’hybridation des formes pour dire au plus près le monde qui est le nôtre dans ses mutations les plus inquiétantes dont celles écologiques.
Infos et réservations par ici >.

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< Musée de l’Homme >

# Dans le noir on voit mieux les 5 et 6 février.

Chaillot Nomade s’installe au Musée de l’Homme pour un weekend dans le cadre de l’exposition Aux frontières de l’humain. Rachid Ouramdane, actuel directeur de Chaillot, est à l’initiative d’une performance de la danseuse Lora Juodkaite, en collaboration avec la chamane Céline Dartanian, sur les états modifiés de conscience.
Plus d’infos par ici >.___________________
< Le BAL >

# Formes de vie, exposition prolongée jusqu’au 27 février.

Si vous n’avez pas encore vu l’exposition / installation du chorégraphe Eric Minh Cuong Castaing, il vous reste quelques jours et voir ainsi ce que la danse peut faire au corps. lire notre article par ici >.

Formes de vie, Performance du 30 janvier au BAL @ avoiretadanse

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< Lafayette Anticipations >

# Boris Charmatz et Emma Bigé le 7 février. 

Après sa reprise avec Emmanuelle Huynh de Boléro 2 et Etrangler le temps au Musée de l’Orangerie, on retrouve le chorégraphe à la fondation Lafayette Anticipations. Pour ce second rendez-vous de l’atelier en résidence, Boris Charmatz a invité Emma Bigé, philosophe, chercheuse, commissaire d’exposition et pratiquant la danse contact à échanger sur son prochain projet Liberté Cathédrale.
Détail du rendez-vous et réservation par ici >.
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< Théâtre de la danse de Chaillot >

# Biennale d’Art flamenco du 26 janvier au 13 février.

Jusqu’au 13 février la quatrième biennale d’Art flamenco offre un large éventail de créations, du flamenco traditionnel aux formes les plus inattendues. On y retrouvera ainsi Marie Agnès Gillot pour un duo avec Andréas Marin dans une scénographie de Christian Rizzo et Jann Gallois, danseuse hip hop et contemporaine associée à David Coria.
Toue la programmation est à retrouver par ici >.
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< Atelier de Paris >

On pourra retrouver sur le plateau de l’Atelier de Paris deux créations autour de la puissance du geste, celle de Remy Héritier dans le solo Une forme brève et DOERS  duo de Julie Nioche et Laurent Cèbe.L’Atelier de paris lance par ailleurs un cycle de rencontres  que l’on pourra retrouver en podcast sur la radio R22 Tout-monde.En savoir plus par ici >
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< Le 104 >

# festival Les Singulier·e·s du 18 janvier au 26 février.

Cette 6e édition du festival Les Singulier·e·s continue d’explorer le sillon des singularités multiples et créatives consacré aux portraits et autoportraits. Travaillant souvent à la frontière de leurs disciplines habituelles, croisant théâtre, danse, cirque, musique, vidéo, photographie, littérature ou bande dessinée, ces personnalités artistiques ont aussi en commun de s’emparer de sujets de société, activés par leur manière de penser le “sujet”.

Du côté de la danse on retrouvera Kaori Ito avec une pièce qui dialogue avec les morts, Christian Rizzo avec la création d’un nouveau solo pour le danseur de hip hop Nicolas Fayol, Leïla Ka dans le solo Pode Ser et en duo dans C’est toi qu’on adore.

# C’LE CHANTIER.

Pour C’LE CHANTIER, format d’ouverture de répétitions publiques d’artistes en résidence au 104, on pourra découvrir les étapes de travail des prochaines créations du trublion italien Alessandro Sciarroni et de Alexander Vantournhout. C’est gratuit mais il faut réserver pour assister à ces répétitions ouvertes.

Toute la programmation du festival Les Singulier·e·s est à retrouver par ici >.
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< Théâtre du Rond-Point >

# Même de Pierre Rigal du 8 au 19 février.

Dans cette pièce de groupe pour 9 interprètes qui prend la forme d’un groupe de rock en répétition, on retrouve tout l’humour de Pierre Rigal, chorégraphe qu’on apprécie pour son côté Buster Keaton et pour son inventivité. Le retard de l’un des musiciens ouvre comme faille spatio-temporelle : ça danse, ça joue, ça chante, ça a un côté un peu foutraque et c’est réjouissant.
vu au 104 en 2018.
On pourra également retrouver Pierre Rigal pour une master class le 12 février au même endroit.
Infos et réservation par ici >.

# Le Jour se rêve de Jean Claude Gallotta du 10 au 20 février.

On retrouve Gallotta au Théâtre du Rond-point, où il y a présenté au cours de ces dernières années sa trilogie sur les mythologies du rock, pour une création dépouillée de propos narratifs et un retour à une danse qui renoue avec l’abstraction de ses débuts. Il s’est entouré côté musique de Rodolph Burger et pour les costumes et la scénographie de Dominique Gonzalez-Foerster, plasticienne et vidéaste. A la croisée du son, de l’image et de la danse donc…
Infos et réservation par ici >.
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< Le Carreau du Temple >

# Festival Everybody du 18 au 23 février.

Everybody est un nouveau festival imaginé par Le Carreau du Temple qui interroge la place du corps dans nos sociétés contemporaines. Pendant six jours, du 18 au 23 février, le public est invité à découvrir le travail d’artistes qui font des représentations du corps le centre de leurs projets. Spectacles, bal voguing avec Lasseindra Ninja et cours de danse et yoga tout public sont au programme durant 6 jours.
Info par ici >.
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< Musée de l’Orangerie >

# La programmation Danse dans les Nymphéas.

A ne pas manquer : un lundi par mois des chorégraphes ont carte blanche pour se produire dans la salle des Nymphéas de Monet du Musée de l’Orangerie. Jusqu’en juin retrouvez le collectif (LA)HORDE et les danseurs du Ballet Iveroni, Ruth Childs reprenant des pièces iconiques de sa tante Lucinda Childs, Marie Chouinard, Dominique Brun et le CCN – Ballet de Lorraine.
Toutes les dates et réservations sont par ici >.